23 mai 2024

Dialogues avec l'ange

 « La seule façon de t’éveiller est de cesser de rêver. Tant que tu fais attention au rêve, tu t’y enfonces de plus en plus, car tu le prends pour l’état de veille. » (Dialogues avec l’ange) « Chaque pas vers Lui est un éveil. Chaque existence, pas seulement la vôtre, n’est que rêve. Un rêve subtil…de plus en plus subtil…mais un rêve. Un seul éveil : Lui. » (Dialogues avec l’ange) « Il n’y a qu’un seul péché - se détourner de Lui. Que chacun de vos actes, chacune de vos pensées soit devant Lui comme une fleur épanouie, et il n’y aura plus de péché. » (Dialogues avec l’ange) « Le rideau s’appelle « je ». Si tu l’ouvres tu seras Lui, et tu ne poseras plus aucune question, car Lui sait tout. » (Dialogues avec l’ange)



Ibn'Arabi

 « O soufi si tu purifies le miroir de ton cœur, une porte s'ouvrira à toi. Le rayonnement de Dieu brillera sur toi. » (Ibn’ Arabi) « Tel est l’homme à la fois éphémère et éternel, être créé perpétuel et immortel, Verbe discriminant et unissant. Par son existence, le monde fut achevé. » (Ibn’ Arabi) « Celui qui unit en sa connaissance de Dieu le point de vue de la transcendance avec celui de l’immanence, et qui attribue à Dieu les deux aspects globalement, Le connaît vraiment, c’est-à-dire qu’il Le connaît  globalement, non pas distinctement, de même que l’homme se connaît soi-même globalement et non pas distinctement. » (Ibn’ Arabi)




Shrî Nisargadatta

 « C’est le désir qui donne la naissance, qui donne le nom et la forme. On imagine et on veut le désirable, et il se manifeste comme quelque chose de tangible ou de concevable. C’est ainsi qu’est créé le monde dans lequel nous vivons, notre monde personnel. Le monde réel est hors du champ du mental ; nous le voyons à travers le filet de nos désirs, divisé en plaisir et misère, juste et faux, intérieur et extérieur. Pour voir l’univers tel qu’il est, vous devez passer de l’autre côté du filet. Ce n’est pas difficile, le filet est plein de trous. » (Shrî Nisargadatta)



22 mars 2024

Tchoang-tseu

 « Celui-là (le sage réalisé) ne dépendra plus de rien ; il sera parfaitement libre. Aussi dit-on très justement : l’être surhumain n’a plus d’individualité propre ; l’homme transcendant n’a plus d’action propre ; le sage n’a même plus un nom propre ; car il est Un avec le Tout. » (Tchoang-tseu)



Mollâ Sadrâ

 « Quand je vis que le monde était vide d'hommes de bien et de savants véritables, que la justice avait disparu et que régnaient les idées fausses et erronées, je quittai ce monde et ces ignorants et je fus obligé de me retirer dans un lieu tranquille où je commençai à pratiquer l'ascétisme. Je renonçai à l'enseignement et cessai d'écrire des livres, car l'enseignement et la recherche ne sont possibles qu'avec un esprit tranquille, calme, sans trouble ni tristesse. Cet état d'esprit n'est pas possible à celui qui ressent la tyrannie du monde. Voir des hommes ignorants dans des postes très importants et des gens intelligents et remarquables dans une situation pénible, et constater l'autorité exercée par des gens sans valeur sur des gens intelligents, est une cause de découragement et de renoncement à la recherche de la science et à la rédaction de livres. » (Mollâ Sadrâ)



Shrî Râmakrishna

 « Le cœur du bhakta (de l’adorateur) est le temple du Seigneur. Il est bien vrai que le Seigneur se manifeste plus ou moins en toutes choses, mais Il se manifeste tout particulièrement dans le cœur de son adorateur. De même un grand propriétaire peut se trouver dans l'une quelconque des maisons qui lui appartiennent, et cependant on sait qu'on le trouve généralement dans un certain salon. Le cœur du bhakta est le salon du Seigneur. Si l'on veut trouver le Seigneur, c'est là qu'il vaut mieux Le chercher. » (Shrî Râmakrishna)



28 février 2024

Hazrat Inayat Khan

 « Les anciens peuples dont l'imagerie était belle mettaient les idées sous une forme également belle. Il y a une histoire des Hébreux selon laquelle Dieu fit une statue d'argile ; la première forme de l'homme, et Il commanda à l'âme d'y entrer. L'âme refusa d'entrer disant : - « Entrez dans cette pièce obscure ? J'ai peur d'entrer en captivité, je crains l'emprisonnement. Voulez-vous que j'entre dans ma tombe ? » Alors Dieu dit aux anges : - « Chantez, jouez et dansez ». Et quand les anges chantèrent, jouèrent et dansèrent, l'âme entra en extase, et dans l'aveuglement de l'extase elle entra dans ce corps d'argile, où elle fut alors prisonnière. Cela donne une belle illustration de l'âme qui est en premier une habitante des cieux, dont la vie est liberté. Elle ne connait rien d'autre que la joie, et ne cherche rien d'autre que la beauté. Elle n'est pas intelligente, elle est intelligence. Elle n'est pas une âme, mais Esprit. Elle n'est pas humaine mais divine par nature. Sa nature propre est la joie et son être est la vie même. Cette âme pouvait-elle songer à une telle captivité ? » (Hazrat Inayat Kh




Swâmi Gnanadanda

 « Rentre en toi-même au lieu où il n'y a rien, et prends garde que rien n'y vienne. Pénètre au-dedans de toi, jusqu'au lieu où nulle pensée n'est plus, et prends garde que nulle pensée ne s'y lève. Là où rien est, la plénitude ; là où rien n'est vu, vision de l'Etre ; là où rien n'apparait plus, apparition du Soi. Dhyâna (la méditation), c'est cela. » (Swâmi Gnanadanda)



Shrî Ramakrishna

 « En vérité, il parvient à l'illumination suprême celui qui ne réalise pas seulement la présence de Dieu, mais Le connaît à la fois comme personnel et impersonnel, L'aime intensément, Lui parle, participe à sa félicité. Un tel être illuminé réalise la félicité de Dieu quand il est absorbé dans la méditation, et qu'il atteint l'unicité avec l'Etre impersonnel indivisible ; il réalise la même félicité quand il revient à la conscience normale, et qu'il voit cet univers comme une manifestation de cet Etre et comme un jeu divin. » (Shrî Râmakrishna)