Toutes les traditions spirituelles de l’Orient et
de l’Occident ont insisté sur la nécessité primordiale de la connaissance de
soi ; non dans le sens de la psychologie moderne, mais dans le sens de la métaphysique
classique. C’est une véritable quête intérieure ; le couronnement de notre
foi. Nous devons chercher et trouver le royaume des cieux en nous-mêmes, et le
chemin nous est indiqué par les versets essentiels de tous les livres saints des
grandes religions de l’humanité. C’est ainsi qu’en étudiant les écrits des plus
grands maîtres spirituels, nous pouvons nous rendre compte qu’il y a
concordance dans leurs enseignements, et qu’au-delà de la dualité et des
divisions de ce monde, la vérité est une et intemporelle. Les « Dialogues
avec l’ange » (de Gitta Mallasz) nous le
confirment de nouveau à notre époque, et c’est précisément ce que je souhaite transmettre
dans ce petit ouvrage. Prenant exemple sur les anciennes Upanishads du yoga, ce
court texte d’une vingtaine de pages, expose, en un langage clair et moderne,
l’enseignement de l’identité suprême et de la félicité de la non-dualité. Aux
versets originaux (en gras), j’ai ajouté mes propres commentaires, pour en clarifier
le sens, et pour donner à la lecture une autre dimension. Les extraits et les
citations viennent en complément à la compréhension de cet écrit, et font
office de « ciment céleste ». Le caractère profondément spirituel et
religieux de ce petit recueil saura, j’espère, éveiller l’ardeur du chercheur
pieux, qui n’est pas limité par une vision trop étroite de la religion. C’est
pourquoi il demande à être, non point simplement lu, mais étudié, comme il se
doit. Mais avant de passer au texte proprement dit, considérons trois points
essentiels.
Crois-tu
en ton Seigneur ? Crois-tu à sa félicité ? Il est le Cœur, le Centre,
le Soi, l’Esprit-Saint, Dieu en personne ; Lui, le Bienheureux Seigneur
Miséricordieux. Sa nature est conscience et béatitude, silence et paix, unité
et perfection. C’est le
royaume des cieux qu’il faut chercher et trouver en nous-mêmes. C’est la
station suprême des soufis, c’est le quatrième état des yogins ; c’est la
réalisation spirituelle qui commence maintenant dans cette vie terrestre, et se
poursuit par-delà la mort dans la vie céleste.
Deuxièmement :
La vie spirituelle est existentielle. Cela
veut dire que pour chacun d’entre nous, elle peut exister ou ne pas exister.
C’est nous-mêmes qui l’engendrons, et la développons au fil du temps. Il ne
s’agit pas d’une croyance ou d’une espérance, mais d’une véritable réalisation
spirituelle qui s’opère au quotidien par l’adoration, la connaissance, la
méditation, la contemplation et les œuvres. C’est notre tâche, c’est notre but,
et c’est le sujet même de ces nouveaux versets.
Troisièmement :
Mais à quoi bon ces nouveaux versets, puisque
personne ou presque, ne les lira. A quoi bon cette ultime vérité, puisque tout
le monde ou presque, est persuadé d’avoir raison. A quoi bon cette petite
goutte d’ambroisie, puisque l’humanité entière ou presque, n’a pas soif de
spiritualité. Pour toi seul, l’assoiffé, le cœur pur, l’esprit libre ;
pour toi qui as reçu la grâce de ton Seigneur, j’ai écrit ces nouveaux versets.
Puisse cet enseignement de l’identité suprême et de la félicité de la non-dualité
t’aider dans ton cheminement. Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Om
Amen
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