28 février 2024

Hazrat Inayat Khan

 « Les anciens peuples dont l'imagerie était belle mettaient les idées sous une forme également belle. Il y a une histoire des Hébreux selon laquelle Dieu fit une statue d'argile ; la première forme de l'homme, et Il commanda à l'âme d'y entrer. L'âme refusa d'entrer disant : - « Entrez dans cette pièce obscure ? J'ai peur d'entrer en captivité, je crains l'emprisonnement. Voulez-vous que j'entre dans ma tombe ? » Alors Dieu dit aux anges : - « Chantez, jouez et dansez ». Et quand les anges chantèrent, jouèrent et dansèrent, l'âme entra en extase, et dans l'aveuglement de l'extase elle entra dans ce corps d'argile, où elle fut alors prisonnière. Cela donne une belle illustration de l'âme qui est en premier une habitante des cieux, dont la vie est liberté. Elle ne connait rien d'autre que la joie, et ne cherche rien d'autre que la beauté. Elle n'est pas intelligente, elle est intelligence. Elle n'est pas une âme, mais Esprit. Elle n'est pas humaine mais divine par nature. Sa nature propre est la joie et son être est la vie même. Cette âme pouvait-elle songer à une telle captivité ? » (Hazrat Inayat Kh




Swâmi Gnanadanda

 « Rentre en toi-même au lieu où il n'y a rien, et prends garde que rien n'y vienne. Pénètre au-dedans de toi, jusqu'au lieu où nulle pensée n'est plus, et prends garde que nulle pensée ne s'y lève. Là où rien est, la plénitude ; là où rien n'est vu, vision de l'Etre ; là où rien n'apparait plus, apparition du Soi. Dhyâna (la méditation), c'est cela. » (Swâmi Gnanadanda)



Shrî Ramakrishna

 « En vérité, il parvient à l'illumination suprême celui qui ne réalise pas seulement la présence de Dieu, mais Le connaît à la fois comme personnel et impersonnel, L'aime intensément, Lui parle, participe à sa félicité. Un tel être illuminé réalise la félicité de Dieu quand il est absorbé dans la méditation, et qu'il atteint l'unicité avec l'Etre impersonnel indivisible ; il réalise la même félicité quand il revient à la conscience normale, et qu'il voit cet univers comme une manifestation de cet Etre et comme un jeu divin. » (Shrî Râmakrishna)