Nisargadatta Maharaj, né en Inde en 1897 et mort en 1981 est
considéré comme un des plus grands Maîtres contemporain de l’Advaïta Vedanta.
« La rivière de la vie coule entre les
rives de la souffrance et du plaisir. Il n’y a de problème que si le mental
refuse de couler avec la vie et reste cloué aux rives. Ce que j’entends par
couler avec la vie, c’est l’acceptation, laisser venir ce qui vient et laisser
aller ce qui va. Ne désirez pas, n’ayez pas peur, observez le présent tel qu’il
est, et quand il arrive, car vous n’êtes pas ce qui arrive, mais celui à qui ça
arrive. Et au fond, vous n’êtes même pas l’observateur. Vous êtes la potentialité
ultime dont la Conscience qui embrasse tout, est la manifestation et
l’expression. »
« Apprenez à vivre sans inquiétude pour
vous-même, et pour cela il faut que vous sachiez que votre être vrai est
indomptable, sans peur, toujours victorieux. Quand vous savez, d’une certitude
absolue, que rien, sauf votre propre imagination, ne peut vous troubler, vous
en venez à ne plus tenir compte de vos désirs et de vos craintes, de vos
concepts et de vos idées, et à ne vivre qu’en fonction de la Vérité. »
« C’est le
désir qui donne la naissance, qui donne le nom et la forme. On imagine et on veut le désirable et il se
manifeste comme quelque chose de tangible ou de concevable. C’est ainsi qu’est
créé le monde dans lequel nous vivons, notre monde personnel. Le monde réel est
hors du champ du mental ; nous le voyons à travers le filet de nos désirs,
divisé en plaisir et misère, juste et faux, intérieur et extérieur. Pour voir
l’univers tel qu’il est vous devez passer de l’autre côté du filet. Ce n’est
pas difficile, le filet est plein de trous. »
« C’est toujours le faux qui vous fait
souffrir, les faux désirs comme les fausses peurs, les valeurs et les opinions
fausses, les fausses relations entre les gens. Renoncez au faux et vous serez
libéré de la misère ; la Vérité rend heureux - la Vérité libère. »
« La réalisation n’est que le contraire de l’ignorance. Considérer
le monde comme réel et son Soi comme irréel, c’est l’ignorance, la cause de la
souffrance. Connaître le Soi comme la seule Réalité et tout le reste comme
temporel et transitoire, c’est la Liberté, la Paix et la Joie. Tout cela est
très simple. Au lieu de voir les choses comme vous les imaginez, apprenez
à les voir telles qu’elles sont. Quand vous pourrez voir chaque chose telle
qu’elle est, vous vous verrez également tel que vous êtes. C’est comme de
nettoyer un miroir. Ce même miroir qui vous montre le monde tel qu’il est vous
montrera aussi votre propre visage. La pensée « Je suis » est le
chiffon à polir. Utilisez-la. »
« Qu’est-ce qui est né le
premier, vous ou le monde ? Tant que vous accordez la première place au monde,
vous êtes lié par Lui ; une fois que vous aurez réalisé, sans l’ombre d’un
doute, que le monde est en vous et non vous dans le monde, vous serez hors du
monde. »
« Dès l’instant où vous serez profondément convaincu de ne rien
pouvoir dire d’autre de vous que « Je suis » et que rien qui puisse être désigné
soit vous, le besoin du « Je suis » sera dépassé et vous ne serez plus appliqué
à vous définir avec des mots. »
« Tout ce dont vous avez besoin, c’est de vous débarrasser de la
tendance à vous définir. Toutes les définitions ne s’appliquent qu’au corps et
à ses expressions. Une fois l’obsession du corps disparue, vous retournerez
spontanément et sans effort à votre état naturel. »
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