28 octobre 2021

Nisargadatta

Nisargadatta Maharaj, né en Inde en 1897 et mort en 1981 est considéré comme un des plus grands Maîtres contemporain de l’Advaïta Vedanta.



« La rivière de la vie coule entre les rives de la souffrance et du plaisir. Il n’y a de problème que si le mental refuse de couler avec la vie et reste cloué aux rives. Ce que j’entends par couler avec la vie, c’est l’acceptation, laisser venir ce qui vient et laisser aller ce qui va. Ne désirez pas, n’ayez pas peur, observez le présent tel qu’il est, et quand il arrive, car vous n’êtes pas ce qui arrive, mais celui à qui ça arrive. Et au fond, vous n’êtes même pas l’observateur. Vous êtes la potentialité ultime dont la Conscience qui embrasse tout, est la manifestation et l’expression. »

« Apprenez à vivre sans inquiétude pour vous-même, et pour cela il faut que vous sachiez que votre être vrai est indomptable, sans peur, toujours victorieux. Quand vous savez, d’une certitude absolue, que rien, sauf votre propre imagination, ne peut vous troubler, vous en venez à ne plus tenir compte de vos désirs et de vos craintes, de vos concepts et de vos idées, et à ne vivre qu’en fonction de la Vérité. »

« C’est le désir qui donne la naissance, qui donne le nom et la forme. On imagine et on veut le désirable et il se manifeste comme quelque chose de tangible ou de concevable. C’est ainsi qu’est créé le monde dans lequel nous vivons, notre monde personnel. Le monde réel est hors du champ du mental ; nous le voyons à travers le filet de nos désirs, divisé en plaisir et misère, juste et faux, intérieur et extérieur. Pour voir l’univers tel qu’il est vous devez passer de l’autre côté du filet. Ce n’est pas difficile, le filet est plein de trous. »

« C’est toujours le faux qui vous fait souffrir, les faux désirs comme les fausses peurs, les valeurs et les opinions fausses, les fausses relations entre les gens. Renoncez au faux et vous serez libéré de la misère ; la Vérité rend heureux - la Vérité libère. »

« La réalisation n’est que le contraire de l’ignorance. Considérer le monde comme réel et son Soi comme irréel, c’est l’ignorance, la cause de la souffrance. Connaître le Soi comme la seule Réalité et tout le reste comme temporel et transitoire, c’est la Liberté, la Paix et la Joie. Tout cela est très simple. Au lieu de voir les choses comme vous les imaginez, apprenez à les voir telles qu’elles sont. Quand vous pourrez voir chaque chose telle qu’elle est, vous vous verrez également tel que vous êtes. C’est comme de nettoyer un miroir. Ce même miroir qui vous montre le monde tel qu’il est vous montrera aussi votre propre visage. La pensée « Je suis » est le chiffon à polir. Utilisez-la. »

« Qu’est-ce qui est né le premier, vous ou le monde ? Tant que vous accordez la première place au monde, vous êtes lié par Lui ; une fois que vous aurez réalisé, sans l’ombre d’un doute, que le monde est en vous et non vous dans le monde, vous serez hors du monde. »

« Dès l’instant où vous serez profondément convaincu de ne rien pouvoir dire d’autre de vous que « Je suis » et que rien qui puisse être désigné soit vous, le besoin du « Je suis » sera dépassé et vous ne serez plus appliqué à vous définir avec des mots. »

« Tout ce dont vous avez besoin, c’est de vous débarrasser de la tendance à vous définir. Toutes les définitions ne s’appliquent qu’au corps et à ses expressions. Une fois l’obsession du corps disparue, vous retournerez spontanément et sans effort à votre état naturel. »

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